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Pointe-Claire, Quebec, Canada
Roland Farès. Né à Alexandrie, Égypte, Je vis au Québec, Canada, depuis 1968.

dimanche 8 février 2015

Je t'ai confié mon cœur




 J’ai confié mon cœur tes jolies mains 

J’ai confié mon cœur frêle à tes jolies mains
Tu le posas sans te soucier sur un lit d’épines.
Mes yeux se voilèrent d’un regard banal
Puis coulèrent des larmes d’un chagrin abyssal.

Mes rêves longtemps de tendre et jeune garçon :
Te bercer, te caresser, te chanter la plus belle chanson,
Dormir dans tes bras, tes lèvres sur les miennes
Qu’au réveil, mes mains étreignent encore les tiennes.

Amour pur d’une trop longue vie,
Amour d’hier et de demain, mon amie.
Dans ma vallée de fleurs, t’accueillir,
Mon cœur, ses bras ouverts pour te blottir.

Aux jours qui suivent et les années,
Me laisser à jamais vivre à tes côtés.
Ma vie s’éclaire à ton radieux sourire.
À tes yeux je rêve, à chaque instant je soupire.

Comme un amant, je répétais les mêmes refrains,
En confiant mon cœur à tes jolies mains.
Sans saisir, sans ouïr, tu y jetas un air hagard.
Et je pleurai au loin, loin de ton regard.

J’ai dé-voilé amour et rêves à ton cœur marin.
Tu les posas sur un lit d’épines, portant sans dédain.
Mes yeux se voilèrent d’un regard banal
Puis coulèrent des larmes d’un chagrin abyssal.


Le silence

Femme de mon pays

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Assis sur la colline caressant sa parure
Sous la couronne bronzée d’un soleil pali
Phallus gonflé à la mesure de son allure
Joufflu et barbu et visage bien arrondi.

L'éclaire dans sa main guidant ses esprits
Criant bien haut : « je pense, donc je suis ».
Cet homme qui parle laissa dans l'oubli
Femmes et enfants très peu assouvis.

Mots égrenés se crachant de sa bouche
Légendes déambulés en prose se débauchent
Narcisse tricote des sentiments bien ternis
Délivre lourdement ses sens ensevelis.

Sa femme aux yeux limpides regardait moqueuse
L'instant propice quand le phallus s'affaisse
Ivre de gloire Adam se repose
Épris de lui-même, Allah l'endosse.

Éveille brutal de la Rose ensevelie
Brillent d’un sourire et son âme enhardie.
L’astre fatal ne l’a point mise en hargne
Visage même éploré elle grimpe la montagne

Longues sont les marches qu'elle aussi battit
Du temps de la pomme, Ève finalement comprit
Hélas, le grand complot l'avait bien jugulé :

Le mâle et son dieu l'ont toujours démystifié.


Oh, Mme...
J'ai lu votre article ce matin. Mauvais réveil! Et j'ai eu honte, encore une fois, de ma masculinité, que j'aime pourtant. « Qu'est ça fait? » J'ai honte de ma masculinité à chaque fois que je lis ces histoires d'horreur sur les femmes. 
Je vous ai rencontré un jour par hasard dans une clinique au centre-ville. J'ai été étonné de voir une douce femme devant moi qui contraste avec son style souvent virulent dans ses articles.
J'avais remarqué à ce moment que vous étiez plus belle que dans la photo de votre journal. Aujourd'hui, après avoir lu votre article, je vous trouve encore plus belle, par votre courage habituel que j'admire.


« Qu'est ça fait? »Je m'excuse et je regrette profondément, O madame , au « nom de tous les miens » de ce qui arrive aux femmes de chez nous et dans le monde.

                                Un vrai homme ne viole pas
                                Un vrai homme ne violente pas