Ma photo
Pointe-Claire, Quebec, Canada
Roland Farès. Né à Alexandrie, Égypte, Je vis au Québec, Canada, depuis 1968.

samedi 5 juin 2010

problème palestino-israélien


Que provoque le désespoir des faibles? Quelle est la responsabilité des plus forts? Comment le plus faible menace-t-il la survie du plus fort? Quelle est la responsabilité de l'autre face à un crime dont il est témoin.

Voici quelques questions que je me pose face au problème palestino/israélien.
Historiquement, le problème des Palestiniens au Moyen-Orient a été créé par les Anglais et les Américains. Ces deux pays, avec la complaisance des alliés, observent aujourd’hui le massacre graduel d'un peuple par un État voyou que seule la force d'un adolescent « bully » guide ses actions pour usurper les biens d'un autre peuple au nom d'une chimère religieuse : des écrits dictés par des illuminés appelés prophètes.

La notion de justice est alors assujettie à cette condition historique qui relève de la pure fabulation humaine: la terre promise à un peuple privilégié. Par qui? Par un Yahvé vengeur qui a permis à Abraham d'avoir un enfant, Ismaël, d'une esclave, Agar, pour le faire répudier ensuite dès qu'Isaïe est né.

Comment nos tribunaux aujourd'hui jugeraient des demi-frères qui se massacreraient ainsi? Le plus jeune, mille fois plus fort, voulant reprendre entièrement la maison qu'il partageait avec son frère, promise par son dieu. Le massacrer au nom de la promesse divine.

Honte à l'espèce humaine qui laisse faire une telle injustice. Honte à ce dieu qui ne mérite que mépris. Honte à ce peuple israélien qui fait subir à son frère ce que lui-même a naguère subi.

Honte aux Anglais et aux Américains qui, sous l'influence du sionisme, regardent indifférents mourir le peuple palestinien.

Si les Israéliens ont le droit de se défendre, les Palestiniens ont le droit de vivre. De bien vivre!

Au nom d’un dieu indifférent à la souffrance humaine, vous les sionistes, comme ceux qui vous ressemblent, avec la complicité de vos alliés, vous avez sali l’espèce humaine.

J’ai souvent honte d’être un homme!

lundi 24 mai 2010

Pourquoi avorter?

Je suis contre tout ce qui prive la vie d'être et de mûrir. Je suis donc contre l'avortement.

Je crois que le fœtus est un être humain, que l'embryon est un être humain.

Je ne crois pas que l'ovule ou le spermatozoïde le sont.

Je crois que l'embryon est un humain en devenir au même titre que le nouveau-né est un enfant puis un adulte en devenir.

L'être humain est la jonction, la synthèse, du croisement de l’homme et de la femme.

Pour l’instant, le seul chemin par lequel passe la vie humaine est un utérus! Quel privilège!

Que faire dans le cas de viol? Il revient à la femme de décider d'avorter ou non.

Ni pape ni parent ni conjoint n'y ont aucun droit de gérance.

Faut-il interdire l'avortement dans les autres cas? — La santé de la femme en tant qu’individu a toujours la priorité.

Cela dit, sur le plan moral, je crois que l'avortement dans tous les autres cas est un crime odieux, irresponsable, irréparable et inacceptable. Se faire avorter, c’est priver la vie en soi d’exister à partir d’une décision individuelle. La vie VS l’individu, le global VS le particulier, est-ce acceptable?

Sur le plan légal, l’avortement ne concerne pas la collectivité. Il ne touche pas ni son bien-être ni sa sécurité ni, jusqu’à une certaine mesure, son épanouissement socio-économique. Donc, la femme a le loisir de choisir son action avec ou sans l'accord des autres. C’est de son corps et de sa santé mentale qu’il s’agit ici. Qui a le droit d’imposer sa morale sur un adulte? Personne ne possède la vérité pour agir ainsi.

Cependant, l'État doit fournir une assistance obligatoire à la femme qui veut avorter à fin de l'aider à offrir son enfant en adoption définitive. Il y a une grande liste d'attente pour les adoptions, pourquoi ne pas la réduire et rendre heureux les centaines de couples qui rêvent d’un tel enfant? Au lieu de mettre des milliers de dollars dans un programme de fertilité, le gouvernement devrait mettre sur pied un programme (ou renflouer celui qui existe déjà) pour aider et assister dans son cheminement la femme enceinte qui veut se faire avorter afin qu’elle garde l’enfant jusqu’à sa naissance.

dimanche 9 mai 2010

Peut-on en vouloir à Jean Charest d’être ce qu’il est aujourd’hui en politique?

En 2002, le PLQ a publié son programme électoral qui avait reçu l’appui de plusieurs grands acteurs économiques du Québec : la chambre de commerce, des éditorialistes influents, etc. Même le peuple, qui était censé avoir lu le programme, l’avait applaudi.
L’enthousiasme du changement résignait. Il fallait se débarrasser du P.Q. dont l’entêtement est légendaire.
Près de 46 % du peuple (70% de participation) a voté donc pour le PLQ en 2003 .
Avec 76 sièges à l’Assemblée nationale, Jean Charest s’est retroussé les manches pour réaliser ce qu’il avait annoncé et promis dans sa plate-forme électorale. Quelles malédictions se sont abattues sur lui et son équipe! Le slogan syndical persistant était alors : « On n’a pas voté pour ça ».
Mais oui, on a voté pour ça! Pas moi.
Cependant, le désir de changement politique était tellement grand que le peuple n’a pas voulu voir ce qu’il lisait. S’il l’avait lu!
Pourtant, Jean Charest n’avait rien caché! Il avait un projet de société. Mais il a été victime d’une vengeance contre le P.Q.
Un bon ministre ne fait pas nécessairement un bon premier ministre. Sous la pression généralisée, Jean Charest s’est contenté alors d’observer, de gérer, de camoufler, peut-être même de mentir et de s’asseoir sur son siège tant convoité de premier ministre. Et, il a perdu sa dignité, son courage et son pouvoir, au nom du pouvoir. Le « grand bâtisseur » acclamé par ses partisans s’est révélé être un grand destructeur politique du Québec, tant par son insouciance de la classe moyenne et pauvre (et non l’inverse. Voir le dernier budget) que par son refus de justice pour protéger « le pouvoir » et les siens (rejets d’enquêtes publiques sur les fraudes ici et là).
Il faut croire que, pour certains hommes, le prestige est plus important que l’honneur et l’efficacité.
Mais le peuple est ingrat. Lucien Bouchard l’avait compris. Le courage en politique ne paie pas pour les chefs qui ont une certaine vision : où ils s’accrochent à leur siège par soif de je ne sais quoi ou ils décrochent par désespoir. Parizeau et, avant lui, Renée Levesque ont fait de même. Landry, par vanité. Décrocher du pouvoir par désespoir. Est-ce pensable pour Jean Charest?

mardi 4 mai 2010

Pourquoi mon blog?

Une manière de partager mes pensées sur les mondes politique et social.
Par exemple, depuis quelque temps, je réalise combien nous sommes gouvernés par des incompétents, mais manipulateurs, tant à Québec qu'à Ottawa.
Séduit par je ne sais quoi, mais surtout guidé par l'indifférence à l'égard de la politique, le peuple a élu des "vendeurs" démagogues et profiteurs.
Comment un Charest est-il arrivé à flouer le peuple sur l'éducation, la santé, la famille, la langue, etc., et, d’un même élan, présenter un budget qui siphonne encore sa classe nourricière!
50 milles personnes ont protesté à Québec. Il fallait que 5 millions de personnes descendent dans toutes les villes de la Province.
Comme d'habitude, le peuple québécois, nord-américain dans sa fibre est occupé à autre chose.
Comment un Harper, malgré sa situation minoritaire à la Chambre des communes, a-t-il réussi à transformer sur le plan international l'image du Canada ? Le canada, mine de rien, s'est vu projeté d'un pays social-démocrate de droite (avec Martin), vers un néo conservatisme à l'américaine, que ce soit les Éléphants actuels ou les Ânes qui les ont précédés.
Nous sommes le peuple.
Nous sommes la force,
Le souffle et la voix pour le dire.
Scandez, scandez : "Respectez nos volontés."
Que les pieds servent à marcher.
Politiciens, regardez le peuple dans les yeux.
Macabres créatures, osez rire sans rougir
Mais nous vous avons laissé usurper le pouvoir.
Nous sommes le peuple.
Nous sommes la force,
Le souffle et la voix.