Tristes sont les conditions des êtres humains et animaux sur terre.
L'espèce humaine a fané la beauté de l'existence.
Les inégalités sociales entre les riches et les pauvres et les
affamés : les écarts insurmontables entre celui qui gagne 20 millions par
an et celui qui n’a même plus une racine pour se sustenter.
Comment comprendre le fait de tuer des millions, des milliers, des
centaines ou même un seul innocent. Comment comprendre le fait
de manipuler, de frapper, d'emprisonner, de supplicier, d'affamer, de
maltraiter pour le pouvoir, pour l’idéologie, pour les croyances, pour satisfaire
sa propre gloire, par vengeance, par négligence, par insensibilité, par
insouciance à l'égard des humains ou des animaux.
voler pour son bien, tuer pour gagner, écraser pour s’imposer,
humilier pour grandir.
Et puis arrive la mort. Elle exprime toujours son absurdité un peu
trop tôt pour certains, un peu trop tard pour d’autres, jamais à temps.
J'admire des personnes qui sont aptes à aimer, à partager, à
pardonner, à être désintéressés dans leurs actions et qui sont dotées d’une
conscience spirituelle élevée. Ils sont nombreux peut-être, mais tristement,
ils ne s’expriment pas souvent.
La discrétion est leur nature.
Je n’analyse plus. J’observe les gens de mon espèce les mains sur
mon visage, affligé, consterné, désespéré et honteux d’être un humain et
souvent d’être un homme.
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